Tout en soulignant qu'il souhaitait rester un membre contributeur de l'Otan et qu'il savait apprécier la sécurité procurée par l'Alliance à la Hongrie, le Premier ministre hongrois se dit fermement opposé aux pressions américaines visant à forcer Budapest à limiter l'influence de Moscou et de Pékin en Europe, relate The Wall Street Journal.
À l'instar d'autres dirigeants européens, Orban a invité les Chinois à investir dans l'infrastructure Internet de la Hongrie et s'est opposé à l'intention de l'Otan de tenir des pourparlers au niveau ministériel avec l'Ukraine, compte tenu du fait que les écoles ukrainiennes n'offraient pas assez de cours de hongrois à la minorité hongroise du pays.
Ce dernier a, à son tour, constaté une coopération stable entre deux pays développés, et ce malgré les sanctions antirusses. Selon lui, Moscou et Budapest «ont réussi à renverser la tendance». Il a ajouté que la Russie et la Hongrie avaient un potentiel de développement de liens dans les domaines énergétiques, agricoles, culturels entre autres.