Le Pentagone signe le retour de l’armée américaine en Arabie saoudite

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Le secrétaire américain à la Défense par intérim Richard Spencer a approuvé le transfert de militaires en Arabie saoudite, selon son département. Le Pentagone indique que ce positionnement sera un facteur de dissuasion supplémentaire et un moyen de défense des intérêts états-uniens dans la région.

Le chef du Pentagone par intérim Richard Spencer a approuvé le transfert de militaires en Arabie saoudite, a annoncé le département de la Défense des États-Unis.

«Après concertation et sur l’invitation du Royaume, le secrétaire à la Défense a autorisé le transfert d’un personnel et de ressources des États-Unis pour un déploiement en Arabie saoudite», indique le département.

Le Pentagone a signalé que le transfert  était «un facteur de dissuasion supplémentaire et assurait la capacité des États-Unis à défendre leurs forces et intérêts dans la région».

Le roi Salmane prône la stabilité régionale

Précédemment, le roi saoudien Mohammed ben Salmane avait déclaré que le Royaume était prêt à déployer sur son territoire un contingent militaire américain, invoquant la nécessité d’accroître le niveau de coopération afin d’«assurer la sécurité et la stabilité régionale».

En 2003, les États-Unis avaient évacué d’Arabie saoudite la majeure partie de leurs forces et avaient remis aux autorités saoudiennes le contrôle de la base aérienne Prince Sultan. Depuis, seuls des instructeurs et spécialistes d’entretien américains étaient présents dans le pays.

Tensions entre les États-Unis et l’Iran

Les relations entre Washington et Téhéran se sont tendues après la décision de Donald Trump de retirer son pays du Plan d'action global commun (JCPoA) en mai 2018 et la destruction par l’Iran en juin 2019 d’un drone américain RQ-4A Global Hawk. Selon Téhéran, le drone se trouvait dans son espace aérien, ce que Washington conteste.

Le Président américain et le prince héritier saoudien  - Sputnik Afrique
L’Iran au menu d’une conversation téléphonique entre Trump et le prince héritier saoudien
La situation s'est aggravée sur fond d’attaques d'origine inconnue contre des pétroliers dans le détroit d'Ormuz, que les États-Unis imputent à l’Iran.

Jeudi 18 juillet, les tensions entre les deux pays ont connu un nouveau développement lorsque Donald Trump a déclaré devant les journalistes à la Maison-Blanche qu’un navire de l’US Navy avait abattu un drone iranien au-dessus du détroit d’Ormuz.

M.Zarif a cependant démenti les propos de Donald Trump en affirmant que l’Iran n’avait pas d’informations sur la disparition d’un drone.

Pis encore, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Seyed Abbas Araghchi a affirmé lui aussi via Twitter que l’Iran n’avait perdu aucun drone dans le détroit d’Ormuz, supposant que le navire américain avait abattu l’un de ses propres drones par erreur.

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