Le commandant des Pasdaran explique ce qui arrivera au pays qui attaquera l’Iran

© AP Photo / Hasan SarbakhshianLes Gardiens de la révolution islamique (archive photo)
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Le chef du corps des Gardiens de la révolution islamique, Hossein Salami, a promis de transformer en champ de bataille tout pays qui attaquerait l’Iran.

Le pays qui se lancera dans une guerre contre l’Iran deviendra le champ de bataille principal, a déclaré samedi 21 septembre le commandant du corps des Gardiens de la révolution (CGRI), Hossein Salami.

«Nous sommes prêts à répondre à n’importe quelle agression. Celui qui voudra le faire, verra son territoire se transformer en champ de guerre principal. Nous ne permettrons jamais à la guerre d’atteindre notre territoire», a indiqué M.Salami, cité par l’agence de presse ISNA.

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Le commandant a confirmé que les forces armées iraniennes abattraient les drones ayant violé l’espace aérien iranien, ce qui avait déjà été promis par le Président Hassan Rohani.

Ces déclarations arrivent après les informations concernant la décision de Donald Trump d’envoyer des effectifs et du matériel supplémentaires au Proche-Orient, en réaction à la frappe de drones du 14 septembre contre des sites pétroliers saoudiens.

Attaque contre les sites pétroliers saoudiens et ses conséquences

L’Arabie saoudite, le premier exportateur mondial de pétrole et l’un des trois plus importants producteurs de pétrole du monde, a réduit sa production de 9,8 à 5,7 millions de barils par jour après l’attaque du 14 septembre contre les installations de la société pétrolière Saudi Aramco.

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Le 17 septembre, le ministre saoudien de l’Énergie, Khaled al-Faleh, a annoncé que les livraisons de pétrole avaient atteint leur niveau précédent grâce à l’utilisation de réserves et que la production avait été à moitié rétablie.

Les Houthis, contre lesquels la coalition arabe dirigée par Riyad mène une guerre au Yémen, ont revendiqué l’attaque du 14 septembre. Le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a pour sa part indiqué que rien n’attestait que l’attaque avait été menée depuis le Yémen avant de l’imputer à l’Iran. La coalition arabe a aussi déclaré croire que Téhéran était impliqué dans l’attaque, ce que ce dernier rejette formellement.

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