Ces pays considérés par Vladimir Poutine comme les futures superpuissances mondiales

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La Chine et l'Allemagne sont en route pour devenir les prochaines superpuissances mondiales, alors que les États-Unis «ne peuvent plus prétendre à l’exceptionnalité», a estimé Vladimir Poutine dans le cadre de son intervention au club de discussion Valdaï.

Vladimir Poutine a qualifié la Chine et l'Allemagne de prétendantes au statut de superpuissances à l'avenir dans le monde, lors de son intervention au club de discussion Valdaï, où il a pris la parole en vidéoconférence.

«L’équilibre des puissances, des capacités et des positions des États a considérablement changé. Surtout au cours des 30 ou 40 dernières années. Oui, l'URSS n'existe plus, mais la Russie existe. Par son poids économique et son influence politique, la Chine se dirige activement vers la position de superpuissance. L'Allemagne avance dans la même direction», a déclaré le Président lors de son intervention diffusée en ligne sur YouTube.

Dans le même temps, le rôle du Royaume-Uni et de la France a changé, selon le Président russe, soulignant que «les États-Unis, qui à un moment ont dominé totalement, ne peuvent plus prétendre à l’exceptionnalité».

«D'ailleurs, les États-Unis ont-ils besoin de cette exceptionnalité?», a demandé Vladimir Poutine.

En outre, le dirigeant russe a évoqué le Brésil et l'Afrique du Sud parmi les pays dont la significativité est en hausse dans le monde actuellement.

Une avalanche de désaccords

De plus, Vladimir Poutine a jugé que les désaccords et les questions de politique internationale étaient très nombreux.

«Il y a beaucoup de contradictions flagrantes dans la vie internationale moderne, voire trop. À partir du moment où le modèle de relations de la guerre froide a commencé à changer à sa manière, bien sûr, de manière durable et prévisible, ne pensez pas que cela me manque, en aucun cas, le monde s'est transformé plusieurs fois», a-t-il déclaré.

Selon lui, ces changements ont été très rapides.

«Certains pays étaient pressés de se partager le gâteau, en règle générale, en leur faveur, bien sûr, pour profiter de la fin de la période de confrontation froide. D'autres doivent trouver un moyen de s'adapter aux changements à tout prix. Et certains, et là on peut parler d’après notre triste expérience, se sont battus pour survivre, pour rester un pays uni, pour se maintenir, y compris en tant que sujet de politique mondiale», a conclu le Président.
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