Un parasite présent dans la viande mal cuite peut conduire à la formation d’un cancer du cerveau

© Photo Pixabay / TheDigitalArtistLe cerveau
Le cerveau - Sputnik Afrique
S'abonner
Une nouvelle étude suggère qu’un parasite retrouvé dans la viande mal cuite pourrait favoriser la formation d’un gliome, type de cancer du cerveau, chez les adultes.

Les auteurs d’une nouvelle étude croient avoir établi un lien entre l’infection à Toxoplasma gondii (T. gondii), une espèce de parasites intracellulaires retrouvés notamment dans l’eau et la viande mal cuite, et le risque de gliome, un type de cancer du cerveau relativement rare, mais extrêmement mortel, chez l’adulte. Leur rapport vient d’être publié dans l’International Journal of Cancer.

Cancer - Sputnik Afrique
Un parasite qui peut provoquer le cancer se cache en Sibérie occidentale
Elle constate que les personnes atteintes de gliome sont plus susceptibles d’avoir des anticorps contre T. gondii (indiquant qu’elles ont été infectées) que les personnes sans cancer. Selon cette étude, entre 20 et 50% de la population mondiale est exposée à ce parasite commun.

Les résultats à confirmer

T. gondii est le plus souvent présent dans la viande insuffisamment cuite et peut entraîner la formation de kystes dans le cerveau. Enflammés, ces kystes pourraient être responsables de l’apparition de certaines tumeurs cérébrales très agressives chez les adultes. La majorité (80%) des tumeurs cérébrales malignes sont des gliomes.

Steak - Sputnik Afrique
Un ver vivant de 10 centimètres retiré du cerveau d’un Chinois amateur de viande (photos)
«Nos résultats fournissent la première preuve prospective d’une association entre l’infection à T. gondii et le risque de gliome», indiquent les chercheurs, soulignant que ces résultats doivent être confirmés dans des études indépendantes.

«Cela ne signifie pas que T. gondii provoque définitivement un gliome dans toutes les situations. Certaines personnes atteintes de gliome n’ont pas d’anticorps contre T. gondii, et vice versa», note dans un communiqué l’épidémiologiste James Hodge qui a dirigé l’étude.
 

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала