Record historique de dépenses pour les élections du 3 novembre 2020 aux États-Unis -présidence, Sénat et Congrès confondus-, avec au moins 14 milliards de dollars, soit presque 12 milliards d’euros, indique le média en ligne Basta!.
Ces ressources proviennent notamment de petits donateurs individuels, de grandes entreprises ou de milliardaires, mais seulement une partie de cet argent consacré par les entreprises au financement des campagnes électorales peut être tracée, car le reste passe par les associations professionnelles ou d’autres structures encore plus opaques. Ainsi, sous l’égide des sociétés, les employés (généralement les cadres dirigeants) versent de l’argent à des candidats. Les grandes entreprises françaises présentes aux États-Unis jouant le jeu, Basta! a examiné ces chiffres.
Campagne électorale et lobbying
Selon les chiffres disponibles au 1er novembre, le principal indice boursier de la Bourse de Paris, CAC40, a déjà déclaré plus de 3,8 millions de dollars à la campagne électorale américaine en 2020. La quasi-totalité concerne pourtant des candidats au Congrès et au Sénat et non ceux à la présidentielle: Donald Trump et Joe Biden.
Ce sont les mêmes sociétés qui déclarent les plus importantes dépenses de lobbying à Washington pour 2019. Sur un total de 21,3 millions de dollars, 5,1 millions reviennent à Sanofi, presque 3,8 millions au géant européen Airbus et plus de 2 millions à Vivendi. Axa occupe une place plus modeste sur cette liste, n’arrivant que huitième, avec quelque 640.000 dollars.