Armé d’un couteau, il s’avance vers des policiers à Grenoble, l’un d’eux lui tire dessus – vidéo

© Photo Pixabay / ptitmaxGrenoble
Grenoble - Sputnik Afrique, 1920, 22.06.2021
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Les policiers ont fait feu sur un individu surexcité à Grenoble qui s’est avancé vers eux armé d’un couteau, relate Le Dauphiné libéré. Il refusait d’obéir à leurs injonctions de lâcher son arme. Touché à la jambe, il a été hospitalisé.

Dans la soirée du lundi 21 juin, les policiers de Grenoble ont été alertés par les témoins d’une scène troublante, rapporte Le Dauphiné libéré. Dans le parc des poètes, situé dans le quartier du Village-Olympique, un homme avait commencé à se taillader les poignets avec un couteau, des enfants étaient présents. Face à son refus d’obtempérer, l’un des policiers a fait feu au niveau de sa jambe.

La vidéo des faits diffusée sur les réseaux sociaux montre l’individu entouré de quatre policiers ayant dégainé leurs armes. Malgré leurs injonctions de lâcher son arme, il a continué à s’avancer vers eux, toujours son couteau à la main. Un premier tir de lanceur de balle de défense n’a pas semblé suffire pour l’arrêter. C’est alors qu’un agent a fait usage de son arme de service à deux reprises, visant le bas du corps.

Touché à la jambe, l’interpellé a été pris en charge par le SAMU puis hospitalisé. Son état de santé n’a pas été précisé. Une enquête a été ouverte.

Autres agressions

Le matin même, à quelques centaines de mètres de là, un autre individu armé d’un couteau avait été interpellé. Toujours d’après Le Dauphiné libéré, il a copieusement insulté les passagers d’un bus, puis s’est enfui à la vue des policiers. Il n’a pas fait de blessés. Les témoins ont évoqué un individu surexcité qui «ne semblait pas jouir de toutes ses facultés mentales».

Trois semaines plus tôt, un supermarché de Grenoble avait été le théâtre d’une violente agression d’un caissier de 21 ans. Ce dernier avait surpris un client en train de voler des bouteilles d’alcool, lequel avait sorti un couteau et l’avait poignardé. À l’hôpital, son pronostic vital avait été engagé dans un premier temps, avant que les médecins n’assurent que ses organes vitaux ont été épargnés. L’agresseur avait pris la fuite et n’a pas été retrouvé.

Enfin, le souvenir d’Adrien Perez, jeune de 26 ans tué à l’arme blanche devant une discothèque iséroise à l’été 2018, a été ravivé ce lundi à l’ouverture du procès. Dans la cour d’assises de Grenoble, les deux accusés, Younes et Yanis El Habib, ont reconnu des coups, sans l’intention de donner la mort. Ils risquent jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle. Le verdict sera rendu le 2 juillet.

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