Aphatie qualifié de «caricature d’éditorialiste» en direct au sujet des Gilets jaunes

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«Ça fait longtemps que vous ne pratiquez pas votre métier de journaliste»: l’éditorialiste Jean-Michel Aphatie a eu un échange tendu avec Sergio Coronado, candidat de La France insoumise aux élections européennes, qui débattaient en direct sur LCI des chants polémiques des Gilets jaunes à l’encontre des policiers.

Sur le plateau de LCI le 21 avril, le débat au sujet des chants polémiques des Gilets jaunes à l'encontre des policiers s'est transformé en violente dispute. Le plateau a notamment opposé le candidat de La France insoumise aux élections européennes, Sergio Coronado, et l'éditorialiste Jean-Michel Aphatie.

«Vous faites preuve de mesure Monsieur Aphatie? Vous faites preuve d'objectivité?», interroge M.Coronado.

«Ça fait longtemps que vous ne pratiquez pas votre métier de journaliste pour vous intéresser réellement à ce qui est revendiqué, à ce qui est porté par le mouvement? Vous êtes une caricature d'éditorialiste sur ce plateau!», lance finalement le candidat LFI au journaliste, soulignant être totalement sincère.

«Vous avez le droit de dire ce que vous pensez, vous avez le droit d'insulter les gens en permanence», a répondu l'éditorialiste.

La police française lors d'une manifestation des Gilets jaunes à Paris (archive photo) - Sputnik Afrique
Quelle est la réaction des figures des Gilets jaunes aux chants haineux contre la police?
L'éditorialiste a répété qu'il dénonçait la violence des Gilets jaunes depuis le début et «n'avait aucune complaisance avec ça» et a accusé l'Insoumis de soutenir la violence, ce que ce dernier a démenti.

Récemment, M.Aphatie a été impliqué dans un autre accrochage acharné sur LCI avec l'avocat Gilles-William Goldnadel, qui l'a accusé de ne «connaître rien au journalisme».

Durant l'acte 23 sur la place de la République à Paris, des manifestants ont scandé à plusieurs reprises des chants, appelant les forces de l'ordre à se tuer, des provocations qui ont scandalisé les syndicats et les milieux politiques français. Le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert une enquête.

Ces slogans de manifestants sont intervenus dans un contexte de vague de morts volontaires dans les rangs des forces de l'ordre recensées depuis le début de l'année.

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