Ces 17 millions de Français seront prioritaires pour obtenir le vaccin anti-Covid

© Sputnik . Vitali Belooussov / Accéder à la base multimédiaUn médecin prépare une seringue avec un vaccin (archive photo)
Un médecin prépare une seringue avec un vaccin (archive photo) - Sputnik Afrique
S'abonner
La campagne de vaccination contre le Covid annoncée par Macron se concentrera d’abord sur quatre millions de soignants et personnes âgées puis sur 13 millions d’autres qui présentent des comorbidités, a révélé Marianne.

Environ un quart de la population française sera prioritaire pour la future campagne de vaccination contre le Covid-19, indique Marianne, se basant sur les informations d’un expert du groupe de travail interministériel en charge de cette opération. La Haute Autorité de la Santé devrait confirmer cela avant la fin du mois.

Comme l’avait annoncé Emmanuel Macron dans son discours du mardi 24 novembre, le vaccin sera d’abord proposé aux plus fragiles. «La phase initiale représente en gros quatre millions de personnes, qui sont les personnels soignants et les personnes âgées en Ehpad et établissements similaires», précise la source de Marianne.

Vaccin Spoutnik V (Gam-Covid-Vac) - Sputnik Afrique
Le vaccin Spoutnik V pourrait être produit en Allemagne

«La deuxième phase concerne 13 millions de personnes, celles qui ont des comorbidités», ajoute-t-elle, soit un total de 17 millions de personnes. Ces deux étapes devraient prendre «entre trois et six mois».

Quels vaccins seront disponibles?

À ce jour, l’Agence européenne du médicament examine trois candidats vaccins qui ont déjà annoncé des résultats: celui de Pfizer/BioNTech, de Moderna et d’AstraZeneca/Oxford. D’autres devraient suivre dans les prochaines semaines, indique l’AFP. Un représentant de la Commission européenne a notamment révélé que des négociations sont en cours avec la Russie pour son vaccin Spoutnik V.

Sentiment de méfiance

La France est toutefois marquée par une forte méfiance à l’égard des vaccins. En effet, les récents sondages montrent que près de 50% de la population refuserait de se le faire inoculer. La vaccination ne sera d’ailleurs pas obligatoire, a précisé le chef de l’État lors de son allocution. «Il y aura des gens à convaincre», a de son côté confié Jean Castex.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала