Les premières images des dégâts sur les installations pétrolières en Arabie saoudite dévoilées – photos

© REUTERS / HAMAD I MOHAMMEDSmoke is seen following a fire at Aramco facility in the eastern city of Abqaiq, Saudi Arabia, September 14, 2019. REUTERS/Stringer
Smoke is seen following a fire at Aramco facility in the eastern city of Abqaiq, Saudi Arabia, September 14, 2019. REUTERS/Stringer - Sputnik Afrique
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Des reporters ont pu se rendre sur le site de Khurais, en Arabie saoudite. Les images montrent d’importants dégâts sur les installations pétrolières. Cette attaque du 14 septembre par des drones et des missiles n’a fait qu’accentuer les tensions entre Téhéran et Washington.

Les premières images des installations pétrolières à Khurais, dans la partie est de l’Arabie saoudite, ont été diffusées. Samedi 14 septembre, le site pétrolier de la compagnie Aramco a été frappé à quatre reprises, avec des incendies qui ont ravagé les lieux pendant cinq heures. Des reporters ont été invités ce vendredi 20 septembre à se rendre sur les lieux afin de constater les dégâts infligés aux structures.

​L’un des directeurs d’Aramco, M.Abdelkarim, s’est exprimé devant les journalistes sur place: «il y avait plus de 200 à 300 personnes à l’intérieur des installations. Personne n’a été blessé. Les dégâts matériels sont par contre considérables».

L’attaque a provoqué une diminution de la production de pétrole en Arabie saoudite, ce qui a brutalement fait monter les prix sur les marchés. Mais M.Abdelkarim se veut rassurant: «Une équipe d’urgence a été constituée pour réparer l’usine. […] La production sera au même niveau qu’avant l’attaque d’ici la fin du mois» a-t-il ajouté.

Une attaque sur fond de tensions entre l’Iran et les États-Unis

L’attaque a été revendiquée par les rebelles yéménites Houthis. Selon les autorités saoudiennes, au moins 18 drones et sept missiles de croisière ont été utilisés. L’Arabie saoudite ainsi que les États-Unis accusent l’Iran, qui soutient le mouvement houthi, d’avoir orchestré l’opération. Téhéran a démenti toute implication.

Dans un tweet datant du jour de l’attaque, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a déclaré: «Téhéran est derrière plus de 100 attaques en Arabie saoudite, alors que Rohani et Zarif prétendent s’engager de façon diplomatique. Au milieu de tous ces appels pour une désescalade, l’Iran a désormais lancé une attaque sans précédent sur l’approvisionnement énergétique mondial. Il n’y a aucune preuve que ces attaques proviennent du Yémen».

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