Jeudi 28 janvier, Didier Raoult a publié sur son compte Twitter les données de l'Institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses de Marseille (IHU) sur un nouveau variant du Covid-19 baptisé «le variant Marseille 4» par ses chercheurs.
Notre premier article portant sur de nouveaux variants a été mis en ligne dès le 7 septembre en preprint sur notre site : https://t.co/mESVeKNuy4
— Didier Raoult (@raoult_didier) January 28, 2021
Nous mettons aujourd'hui en ligne nos données concernant le variant Marseille 4 : https://t.co/DED324dy8g pic.twitter.com/KDCqauAbn4
Selon les scientifiques, la deuxième vague de l’épidémie cet été à Marseille a impliqué «10 nouvelles variantes successives ou 28 concomitantes du Sars-Cov».
Une d’entre elles, identifiée dès le 19 juillet et baptisée Marseille 4, serait responsable d’une «épidémie qui a débuté en août remplaçant rapidement d’autres variants et (serait) toujours en cours».
Entre le 1er septembre et le 20 janvier, 2.106 cas d’infection par cette mutation ont été recensés à Marseille.
La Provence indique que d’après les chercheurs de l’IHU cette variante marseillaise diffère du Sars-Cov2 classique par «une fréquence 40 fois plus élevée d’hypoxémie».
Un variant résistant aux vaccins?
Toujours selon La Provence, une dizaine de patients ayant déjà été infectés une première fois auraient développé une infection au variant marseillais plusieurs mois plus tard. Les experts en sont venus à la conclusion qu’une première infection ne protège pas contre lui.
En ce qui concerne la résistance du variant marseillais aux vaccins, les chercheurs ont expliqué à La Provence qu’il «se situe dans le domaine de la protéine Spike qui est une cible majeure des anticorps neutralisants et des vaccins actuels». Selon eux, avec les variants anglais et sud-africain, il «devrait être considéré comme une variante majeure du Sars-Cov2».