Des scientifiques sont parvenus à modéliser différents scénarios ayant pu mener à la formation de la Lune, il y 4,5 milliards d’années, rapporte un communiqué de l’université de Durham. L’opération a pu être réalisée grâce au supercalculateur DiRAC et les résultats ont été publiés dans la revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society.
Les chercheurs se sont intéressés à la collision entre la Terre et Théia, une protoplanète du système solaire de la taille de Mars, qui aurait pu donner naissance à la Lune. Ils ont obtenu différents résultats, en fonction de la taille et de la rotation données à Théia dans leur modélisation. Les scénarios extrêmes révélaient une fusion entre la Terre et Théia après l’impact, ou au contraire un simple effleurement des deux.
Amas de matière
En paramétrant une collision sans aucune rotation de Théia, les scientifiques ont constaté que l’impact libérait un amas de matière autogravitant, équivalent à 80% de la masse de la Lune. Lorsqu’une légère rotation était paramétrée, la collision crée un objet semblable à la Lune.
L’amas de matière s’installe alors en orbite autour de la Terre et se développe en absorbant le disque de débris émanant de notre planète. Le bloc ainsi formé possède un petit noyau de fer, similaire à celui de la Lune aujourd’hui.
Les chercheurs précisent que leur modélisation ne constitue pas une preuve définitive de l’origine de la Lune, mais propose une base intéressante pour de futures études.
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