Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a lancé des investigations concernant la correspondante de Sputnik qui a été blessée ce 2 juin par la police à Washington.
«Mes collègues enquêtent sur ce dossier-là et d’autres qui nous ont été soumis», a déclaré à Sputnik le porte-parole de l’organisation basée à New York.
Bien qu'elle ait présenté sa carte de presse à la police, une journaliste de Sputnik à Washington, Nicole Roussell, a été blessée par des balles en caoutchouc et des éclats de grenade alors qu’elle était présente, le 1er juin, à une manifestation pour George Floyd qui se déroulait près de la Maison-Blanche à Washington.
Des marques «très douloureuses»
Nicole Roussell a raconté qu’elle était venue couvrir les manifestations lorsque plusieurs policiers ont commencé à tirer sur les manifestants.
«Je me suis approchée pour filmer ce qui se passait et la police a rapidement commencé à tirer ce que je pense être une combinaison de grenades Stinger et de balles en caoutchouc. Ils tiraient également des gaz lacrymogènes», a-t-elle raconté.Elle a précisé que la grenade avait laissé «trois marques très douloureuses» sur sa hanche et sa jambe.
D’autres journalistes, notamment de Fox News, RIA Novosti, DW, CBS et Vice, ont été blessés la semaine dernière en couvrant les manifestations dans plusieurs villes américaines.
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