La revue National Interest a cité trois échecs du renseignement américain dans le conflit au sein de la république autoproclamée du Haut-Karabakh. La première erreur, selon le média, est le fait que les États-Unis semblent avoir été surpris par le déclenchement des hostilités.
La deuxième erreur est de ne pas avoir prévu les démarches de la Russie. Et notamment le déploiement de soldats de la paix russes dans la zone du conflit suite à des négociations directes entre Moscou, Erevan et Bakou, hors du cadre du Groupe de Minsk de l’OSCE, coprésidé par les États-Unis aux côtés de la Russie et de la France.
L'accord sur le Haut-Karabakh
Les chefs d’État russe, arménien et azerbaïdjanais ont signé, dans la nuit du 9 au 10 novembre, une déclaration commune sur l'arrêt complet des hostilités dans la zone de conflit du Haut-Karabakh. Un contingent russe de maintien de la paix est déployé dans la zone parallèlement au retrait des forces armées arméniennes. Les parties au conflit doivent procéder à un échange de prisonniers de guerre, d’otages et d’autres personnes détenues.
Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a qualifié cet accord de très difficile pour lui. Ilham Aliev, pour sa part, a qualifié sa signature de capitulation de l’Arménie.