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Arabie saoudite, Bahreïn, Égypte, Émirats arabes unis, Libye, Yémen et Maldives: sept pays ont annoncé le 5 juin 2017 la rupture de leurs relations diplomatiques avec le Qatar, accusant Doha de déstabiliser la région et de soutenir le «terrorisme».
Le ministère qatari de l'Économie a pris la décision d'interdire les produits en provenance d'Arabie saoudite et des Émirats arabes unis qui avaient soumis Doha à un blocus commercial il y a un an.
Des désaccords existent toujours entre Téhéran et Doha, même si l'Iran soutient le Qatar dans la crise des relations de ce dernier avec les pays arabes, a déclaré le ministre qatari des Affaires étrangères, Mohamed bin Abderrahmane Al-Thani.
Bien que le Qatar se soit déclaré prêt à dialoguer aux États-Unis avec l’Arabie saoudite et ses alliés sur la crise du Golfe, les quatre pays arabes restent muets.
Alors que l'Arabie saoudite, Bahreïn, les Émirats arabes unis et l'Égypte accusent le Qatar de soutenir le terrorisme, l'émir qatari livre son point de vue sur les causes de la crise du Golfe qui dure depuis près de cinq mois.
Selon le Président des États-Unis, le financement massif d’organisations terroristes est à l’origine du conflit avec le Qatar, boycotté depuis juin par certains pays.
Le chef de la diplomatie saoudienne a affirmé que le royaume était prêt à ce que la crise diplomatique avec le Qatar se poursuive pendant deux ans encore.
La décision du Qatar de restaurer ses relations diplomatiques avec l’Iran, annoncée sur fond de fortes tensions entre Doha et ses voisins, pourrait pousser entraîner une nouvelle escalade dans la région. En particulier, la démarche qatarie pourrait provoquer la colère de l’Arabie saoudite.
Le Qatar laisse rentrer en Iran son ambassadeur rappelé il y a six mois. Le politologue iranien Hassan Hanizade commente pour Sputnik cette démarche de Doha.
Dans une animation de deux minutes, la chaîne Al Arabiya montre comment l'Arabie saoudite pourrait réagir à l'entrée d'un avion qatari dans son espace aérien. Le mode de riposte retenu et autorisé par «le droit international» conduirait à la destruction de l'appareil.
Les autorités saoudiennes déclarent que l’espace aérien du royaume reste fermé aux avions immatriculés au Qatar.
Les chefs d'Al-Jazeera dénoncent vivement la décision des autorités israéliennes de fermer l'antenne locale de leur chaîne et qualifient cette démarche de «non démocratique».
L’Arabie saoudite exige que le Qatar rompe ses relations diplomatiques avec l’Iran avec lequel il partage le plus grand gisement de gaz naturel du monde Pars Nord et Pars Sud. Mohammad Sadeq Jukarn, du Centre de recherche stratégique auprès du ministère iranien du Pétrole, commente la situation pour Sputnik.
Les autorités qataries ont porté plainte devant l’Organisation mondiale de commerce (OMC) après l’instauration du blocus commercial que les pays arabes ont imposé à l’émirat.
La chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini a suggéré des négociations directes entre le Qatar, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l’Égypte pour désamorcer au plus vite la crise dans le Golfe. Ahmed Talaat, du Centre de recherche arabe au Caire, s’est exprimé sur cette question dans un entretien avec Sputnik.
Bien que les quatre pays arabes aient récemment réduit leurs exigences envers Doha, l’Arabie saoudite continue d’exiger que le Qatar mette fin à la diffusion de la chaîne de télévision Al Jazeera, qui «incite au terrorisme».
Soutenu par des pays non arabes, notamment l’Iran, le Qatar ne se plie toujours pas aux ultimatums de l’Arabie saoudite et de ses alliés du Golfe. Le politologue russe Vladimir Sajine évalue la situation pour Sputnik.
Malgré le blocus mis en place par les pays arabes, Doha est capable de trouver une issue à la crise, reconstruisant son économie et s’orientant vers la Russie comme futur principal partenaire, selon l'ambassadeur qatari.
Doha est capable de survivre au blocus imposé par les pays arabes, mais ses intérêts lui dictent plutôt de trouver une issue de la crise, a déclaré l'ambassadeur de l'émirat en Russie Fahd Mohammed Al-Attiya dans un entretien à Sputnik.
L'émir qatari, cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, a dénoncé le fait que la campagne des pays arabes ciblant son pays était préméditée.
Les hauts responsables américains semblent divisés sur la crise du Golfe: le Président accuse le Qatar de soutenir le terrorisme, le secrétaire d'État, Rex Tillerson, est opposé à faire plus pression sur le pays. Les experts sur les questions du Proche-Orient, Atef Abdel Jawad et Emil Amin, démêlent cet écheveau dans un entretien à Sputnik.